Qu’est-ce que l’ostéopathie ?
L’ostéopathie est une thérapie exclusivement manuelle, à visée préventive ou curative. Elle cherche à résoudre les troubles fonctionnels d’un muscle, d’un membre, d’une articulation, ou encore d’un organe qui peuvent être à l’origine de douleurs, ou de mal-êtres, ressentis par le patient.
L’un des fondements de l’ostéopathie est le lien étroit qui existe entre la fonction et la structure d’un organe, autrement dit entre son rôle dans l’organisme et son anatomie. En effet, un trouble tissulaire d’une structure peut entrainer des répercutions sur la fonction d’un organe ou d’un système, et inversement.
L’ostéopathie répond aussi au principe de globalité. De ce fait, le thérapeute s’intéresse à l’ensemble des évènements de vie du patient puis, il teste et agit sur l’ensemble du corps. Ainsi, il prend en compte son patient dans sa globalité comme la définition de la santé le prévoit : La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité (préambule de la constitution de l’OMS, 1946).
Un autre principe de l’ostéopathie est la capacité du corps à s’auto-équilibrer. L’ostéopathe a pour but d’accompagner ce processus de modification, en traitant les dysfonctions décelées lors de son bilan.
A qui s’adresse-t-elle ?
L’ostéopathie est indiquée pour tous (de l’enfant à la personne âgée). Elle est adaptée également à des populations plus spécifiques comme les personnes en situation de handicap, les femmes enceintes, les nourrissons, ainsi que les sportifs ou encore les musiciens…
Quelles en sont les limites ?
L’ostéopathie est une méthode thérapeutique qui prend en charge les troubles fonctionnels. Il s’agit donc d’organes, de muscles, d’articulations, ou encore de systèmes dont le fonctionnement est réduit mais dont la structure est intacte. Ces troubles s’opposent aux dysfonctions organiques, dans lesquelles la structure d’une zone du corps est endommagée.
L’ostéopathie ne pourra donc pas soigner à proprement parler les maladies dégénératives, génétiques, auto-immunes ou infectieuses, ni même les cancers. Elle peut cependant contribuer à agir sur les conséquences de ces maladies ou de leur traitement, en aidant l’organisme à mieux s’y adapter et le patient à mieux les supporter.